jeudi 25 décembre 2008

Brigitte Bardot in Bathroom

Brigitte Bardot, née Brigitte Anne-Marie Bardot le 28 septembre 1934 à Paris, est une actrice de cinéma et une chanteuse française. Elle est une militante de la défense animale, fondatrice et présidente de la Fondation Brigitte-Bardot.

Mythe et sexe-symbole des années 1950 et 1960, elle fut une star mondiale, égérie et muse des plus grands artistes de l'époque. Emblème de l'émancipation des femmes et de la liberté sexuelle, elle a révolutionné les mœurs, passant de la femme enfant à la femme fatale, libre et provocatrice, ingénue et impudique, dans une époque d'après-guerre très conservatrice. Avec 48 films à son actif et plus de 80 chansons en 21 ans de carrière, Brigitte Bardot, tout aussi connue sous les initiales BB, est une des artistes françaises les plus célèbres sur la planète.

Le mépris Brigitte Bardot et Michel Piccoli

Le Mépris est un film franco-italien réalisé par Jean-Luc Godard, sorti en 1963.

Il s'agit du récit d'un couple au bord de la rupture, le mépris ayant fait irruption dans leurs relations.

Le scénariste parisien Paul Javal et son épouse Camille rejoignent le réalisateur Fritz Lang en tournage pour le compte du producteur de cinéma américain Jeremy Prokosch, sur le plateau du film Ulysse en chantier à la villa Malaparte à Capri en Italie

Il est proposé à Paul Javal de reprendre et de terminer le scénario du film. Camille n'est pas très heureuse de ce long voyage de travail impromptu, loin de chez elle, parmi des inconnus. Durant le séjour, Paul Javal laisse le riche et séduisant producteur seul avec Camille, alors qu'elle, intimidée, insiste pour demeurer auprès de Paul. À tort, Camille s'imagine que son mari la pousse dans le lit du producteur pour obtenir le travail de réécriture du scénario. De là naissent des malentendus, le mépris, et leur couple vole en éclats.

Le Mépris est une réflexion sur le film Voyage en Italie de Rossellini. En plus de reprendre le thème du couple séparé et de l'incommunicabilité de deux mondes (le passé représenté par Lang et le présent représenté par Bardot), Godard multiplie les références à ce film dans Le Mépris. Par exemple, le film est tourné à Capri, où se passe l'histoire de Voyage en Italie. De plus, les studios vus dans Le Mépris sont ceux utilisés dans Voyage en Italie.

Le Mépris réfléchit également à son propre tournage. Godard tue à la fin de son film les deux conditions qui avaient été essentielles à sa production (Brigitte Bardot et le producteur). De la même manière, il s'agit de mettre à mort l'ancien cinéma (par la figure du producteur) et la Nouvelle Vague (par la figure de Brigitte Bardot).

La présence de Godard est d'ailleurs très marquée dans le personnage de Piccoli, par le chapeau et le cigare que portait toujours Godard. De plus, sa signature est apposée par la prédominance du bleu-blanc-rouge et la présence de l'affiche Vivre sa vie.

Les Petites Phrases de Brigitte Bardot

« Ayez le courage de vos opinions, visitez les abattoirs et continuez de manger de la viande si vous n'avez pas le cœur soulevé par ce que vous avez vu ! »

« Sachons protéger la vie de ceux qui nous ont confié innocemment la leur. »

« J'ai donné ma jeunesse et ma beauté aux hommes, aujourd'hui, je donne mon expérience et le meilleur de moi-même aux animaux ». Vente aux enchères au profit de la Fondation Brigitte-Bardot, 1985.

« Et puis voilà que mon pays, la France, ma patrie, ma terre est de nouveau envahie, avec la bénédiction de nos gouvernements successifs, par une surpopulation étrangère, notamment musulmane, à laquelle nous faisons allégeance. De ce débordement islamique, nous devons subir à nos corps défendant, toutes les traditions. D'année en année, nous voyons fleurir les mosquées un peu partout en France alors que nos clochers d'églises se taisent faute de curés. » Le Figaro 26 avril 1996.

« Évoluer, c'est atteindre un certain degré de transformations et de culture, c'est parfaire, non détruire ». Le Carré de Pluton, 1999.

« Je ne suis pas quelqu'un qui fait semblant. Je ne compose pas. Jamais. Lorsque j'ai quelque chose à dire, je le balance. Et je n'y vais pas par quatre chemins. Avec moi, il n'y a pas de surprises, on sait d'emblée qui j'aime et qui je n'aime pas. » 2004.

« Pas besoin de formule de politesse, vous comprendrez aisément que je ne peux que mépriser un homme qui n'a pas le courage d'utiliser son pouvoir pour faire cesser un massacre que tout le monde réprouve. » Extrait de la lettre envoyé à Stephen Harper avant sa visite au Canada en 2006.

« Il faut évoluer dans la vie. Je vous en supplie. Je vous adresse le message qui sort des tripes et du cœur. Je ne suis plus une jeune fille, je ne reviendrai probablement jamais ici. (...) Avant ma mort, je veux voir cesser ce massacre » Conférence de presse au Canada sur la chasse aux phoques, Mars 2006.

« Trente ans presque jour pour jour après m’être rendue sur la banquise, j’ai le sentiment, peut-être pour la première fois, que mon combat, ma vie, n’auront pas été tout à fait inutiles. Merci ! » À l'occasion de l'embargo que souhaitait prendre Jacques Chirac sur les produits dérivés de la chasse aux phoques, 2007.

« J’ai vraiment eu, à un moment dans ma vie, la même impression qu’un animal traqué par des chasseurs. C’est pour ça que je me sens beaucoup plus proche des animaux que des êtres humains, je me retrouve plus dans un animal parce que j’ai vécu comme un animal en quelque sorte. » Empreintes, novembre 2007.

« J’ai des rides, des cheveux blancs, je ne suis plus comme j’étais avant, mais bon, ça rentre dans mon quotidien, ça ne me gêne pas pour faire ce que je fais. Mes jambes, ça me gêne un peu parce que j’ai du mal à marcher, j’ai de l’arthrose, mais je me dis que je marche comme les animaux maintenant. Au lieu d’avoir deux pattes, j’en ai quatre ! » Empreintes, novembre 2007.

« La beauté, c’est quelque chose qui peut être séduisant un temps, ça peut être un moment de séduction. Mais l’intelligence, la profondeur, le talent, la tendresse, c’est bien plus important et ça dure beaucoup plus longtemps. J’en avais marre d’être jolie tous les jours. Aujourd’hui, je suis moche tous les jours, ça rattrape le temps perdu ! Si je n’avais pas ma fondation et les animaux, je serais morte. » Empreintes, novembre 2007.

« La souffrance, je l'apprivoise car il me faut continuer le combat. Mais comme je ne me montre plus, les pires rumeurs circulent à mon sujet, et j'en suis bien consciente. Mais ma souffrance n'est rien, comparée à celle de millions d'animaux exploités, égorgés ou mutilés. Alors je serai là, encore et toujours et ce, jusqu'à mon dernier souffle » The Associated Press, juillet 2008.


Les Petites Phrases au sujet Brigitte Bardot


Roger Vadim : (s'adressant à Brigitte Bardot) « Tu seras un jour le rêve impossible des hommes mariés. »

Cinémonde : « Le sex-appeal, c'est Marlène Dietrich, le glamour, c'est Ava Gardner, le oomph, c'est Jane Russell, le t'ça, c'est Suzy Delair, le pep, c'est Marilyn Monroe, Brigitte Bardot mélange tous ces ingrédients explosifs, y ajoute un zeste de fantaisie personnelle, elle sera le pschitt ! »

Arletty : « Brigitte Bardot change le canon de la beauté : Avant elle, les stars descendaient les escaliers, empanachées ; elle, les monte, nue ; le public y gagne. »

Jean Cocteau : « Elle vit comme tout le monde en n'étant comme personne. »

Isabelle Adjani : « Les images de Brigitte Bardot sur la banquise sont des instants d’éternité. »

Paul Bocuse : « Je reste très sensible à la cause que cette star internationale continue de défendre. »

Michel Serrault : « Aujourd’hui, Brigitte Bardot consacre sa vie aux animaux. Elle est excessive ? Certainement. Son combat est sincère, passionné, un peu outrancier parfois, mais elle doit faire face à toutes sortes de gens (viandards, transporteurs d’animaux véreux, vivisecteurs…) qui ne sont pas l’expression la plus raffinée du genre humain. Pour sa carrière et pour sa croisade animalière, elle mérite le respect.

Christine Gouze-Rénal : « Sa plus grande qualité, et c'est rare dans ce métier, c'est sa vérité... En dehors de sa beauté, de son élégance, d'une sorte de classe qu'elle a, la chose la plus importante et la plus difficile à vivre pour elle, c'est son authenticité. »

Dirk Bogarde : « Son aura sexuelle est naturelle, libérée, chaleureuse. Sa silhouette superbe, ses longues jambes, sa chevelure flottante, elle a vraiment la grâce d'une gazelle. L'effet Bardot ? Un pur enchantement. »

Alain Delon : « Je ne crois pas qu'il faille parler de Brigitte en tant qu'actrice ou comédienne. Brigitte, c'est une enfant, c'est un phénomène social, et c'est un phénomène tout court. »

Curd Jürgens : « La courbe de son cou, le visage, les pommettes, sa bouche plus que généreuse pourraient être ceux d'une femme de couleur, comme si Gauguin, pris de nostalgie pour sa chère Bretagne, avait peint une Tahitienne à la peau clair, aux cheveux blonds comme les blés. »

Gilbert Bécaud : « Quand j'ai vu arriver Brigitte sur le plateau, c'était une sirène, je ne sais pas, un miracle, un scandale, un gâteau, une friandise, c'était superbe. »

Simone de Beauvoir : « Elle marche lascivement et un saint vendrait son âme au diable pour la voir danser. »

Nina Companeez : « Appelez ça du charisme, du magnétisme ou bien un sort qu'elle vous jette. En tous cas, c'était franchement incroyable. Elle avait quelque chose d'unique. Bien entendu, elle a des poses parfaites et une démarche sublime. Mais c'était bien plus que cela. Elle entrait dans une pièce pleine de monde et tout s'arrêtait. »

Sam Lévin : « J'ai la chance de l'avoir photographiée depuis le début de sa carrière. C'est un être magique qui a fasciné le monde entier, imposant pendant plus de dix ans de nouveaux canons de la beauté. Les moments où elle était la plus belle se situaient entre 9h du soir et 2h du matin. »

Frédéric Mitterrand : « J'ai toujours été frappé par l'extraordinaire gaieté qui se dégage d'elle. Sa présence est inscrite dans le subconscient collectif de notre société. »

Marguerite Yourcenar : « Brigitte Bardot, si belle, ayant parfaitement réussi ses films de femme-objet qui aurait pu se contenter, et même se satisfaire, d'être une éternelle jolie femme et qui, à la place de tout cela, est devenue la défenderesse des animaux, a pris aussi part à la défense de la nature d'une façon excessivement active, excessivement courageuse, et ce d'autant plus qu'elle a trop souvent recueilli, elle aussi, les ironies. »

Pamela Anderson : « Brigitte Bardot a toujours été pour moi un modèle. J'aime la femme qu'elle est et j'admire la militante sans compromis qu'elle est devenue, parce que son combat sans relâche relève, selon moi, de l'abnégation ».

Serge Gainsbourg : « Brigitte a des pleins et des deliés. Elle peut être pathétique et caustique, nostalgique, acidulée, poivrée... toute la gamme de la femme. Et jamais un milligramme de vulgarité. »
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mardi 11 novembre 2008

Lena Headey in Bathroom

Lena Headey, née le 3 octobre 1973 dans les Bermudes, est une actrice britannique.

Née aux Bermudes, où son père était chargé de la formation des policiers, elle vient habiter Huddersfield (Yorkshire) à 5 ans et y demeure jusqu'à ses 17 ans.

Lena Headey est diplômée de l'English Rose School of Acting. Elle a été remarquée pour la première fois dans le film Waterland (1992) de Stefen Gyllenhaal, en jouant le rôle de l'épouse de Jeremy Irons.

Elle est ensuite appelée à jouer dans Les Vestiges du jour (1993), puis tourne un autre film, The Summer House.

Elle a aussi joué dans le téléfilm Merlin et dans Onegin où elle était la sœur de Liv Tyler, ainsi que dans plusieurs autres films tels que : Fausses rumeurs, Aberdeen, The Actors, ... (voir filmographie)

On a également pu la voir dans Les Frères Grimm, où elle est accompagnée de Matt Damon et de Heath Ledger.

Plus récemment, elle apparaît dans La Crypte et dans Imagine Me & You. Dans ces deux films-ci, elle joue avec Piper Perabo avec qui elle est très amie.

Actuellement, elle joue le rôle de Sarah Connor dans une série produite par la FOX et qui s'intitule Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor.

Elle a fréquenté l'acteur Jason Flemyng lors du tournage de The Jungle Book (1994). Ils se sont séparés après neuf ans. Elle a été fiancée à Johnny Cicco. Elle est mariée à Peter Paul Loughran depuis le 19 mai 2007



Lena Headey dans le Film Broken réalisé par en 2008

Synopsis

Gina McVey assiste avec sa famille au dîner d'anniversaire de son père lorsqu'un miroir se décroche du mur et se fracasse sur le sol. Lorsque Gina évoque les sept ans de malheur promis par la superstition, personne ne rit...

Le lendemain, dans une rue de Londres, Gina s'aperçoit au volant de sa propre voiture. Stupéfaite, elle suit cette étrange apparition jusqu'à son appartement... Le même jour, Gina est victime d'un violent accident de la circulation qui l'empêche de se souvenir avec exactitude de ce qui s'est passé un peu plus tôt dans la journée... Peu à peu, elle va alors rassembler les pièces du puzzle, et découvrir ce qu'elle n'aurait jamais pu imaginer...

Secrets de tournage

Tournage dans une région anglaise

Le tournage de The Broken s'est déroulé de novembre 2006 à janvier 2007, à Londres, aux alentours, et dans le Middlesex.

Retour vers l'horreur

Habituée à l'extraordinaire avec Les Frères Grimm ou la série Terminator : The Sarah Connor Chronicles, l'actrice Lena Headey (300) s'était déjà essayée à l'horreur avant The Broken : c'était dans La Crypte, réalisé par Bruce Hunt en 2006.

Note d'intention

"Quelque part entre Ne vous retournez pas et L'Echelle de Jacob, The Broken a été conçu pour un maximum d'impact. Il joue sur le possible, la suggestion et l'imagination qui hantent souvent notre esprit conscient ou inconscient. L'étrange comportement de la famille de Gina, leur lente invasion, la pression qui monte, et les questions de plus en plus insistantes sur la santé mentale de la jeune femme se combinent à l'idée que l'horreur peut réellement avoir une présence physique."

Un frenchie expatrié

The Broken est le troisième long métrage en langue anglaise tourné par le Français Melvil Poupaud, après Speed Racer d'Andy et Larry Wachowski, et Broken English de Zoe R. Cassavetes.

Et de deux !

The Broken est le deuxième long métrage réalisé par Sean Ellis, après Cashback.

Un acteur qui a du chien

Dans The Broken, le rôle du chien Ginger est tenu par Kubrick Ellis, qui n'est autre que l'animal de compagnie du réalisateur Sean Ellis. Il était déjà apparu au casting de Cashback, où il tenait le rôle... d'un chien. Voir la suite...

samedi 18 octobre 2008

Dita Von Teese in Bathroom

Dita Von Teese (née le 28 septembre 1972) est une icône fétichiste américaine, d'origine allemande, qui se revendique de la génération des pin-ups. Stripteaseuse, danseuse et mannequin, elle cultive une fascination pour le style rétro et pour le glamour des actrices de l'âge d'or hollywoodien. Afin de pousser son ascension dans le fétichisme, elle a aussi tourné dans des films pornographiques très esthétiques, avec notamment comme partenaires Dodie Von Gotha Shibarie, Gia Von d'Iseult et Tamara Von Rose. Elle a été l'épouse de Marilyn Manson de décembre 2005 à janvier 2007.

Dita Von Teese in Bathroom

De son vrai nom Heather Renée Sweet, Dita von Teese est née le 28 février 1972 aux États-Unis dans le Michigan. Dita est un pseudonyme emprunté à l'actrice du muet Dita Parlo, et le nom Von Teese provient d'une coquille du magazine "Lingerie" : le premier nom qu'elle a tiré d'un carnet d'adresses était Von Treese. Elle a cependant préféré la sonorité Von Teese et l'a adoptée.

Passionnée par la mode vintage, elle commence par vendre de la lingerie dans une boutique près de chez elle, Lady Ruby's Lingerie, à l'âge de treize ans. Son péché mignon déjà très fort à l'époque la poussait à dépenser tous ses revenus en lingerie. Elle a ensuite étudié en Californie l'histoire des costumes et envisageait de travailler en tant que costumière pour les films d'époque. Cette passion la mena progressivement vers l'esthétique soignée du fétichisme sexuel. Elle devient rapidement mannequin et on la découvre en couverture de nombreux magazines fétichistes. Aujourd'hui, Dita von Teese se présente comme une burlesque performer. C'est son striptease dans un verre géant de Martini qui a inspiré les scénaristes de Charlie's Angels pour une scène jouée par Cameron Diaz.

Elle a participé à la campagne de Peta "Animal Birth Control" (ABC) pour encourager la stérilisation des animaux de compagnie.

Dita Von Teese in Bathroom

À 19 ans, lors de sa première sortie dans un bar de danseuses, Dita buvait du champagne avec des amis. Ce qu'elle vit la consterna : des filles aux gros seins, bronzées en bikini fluo, qui faisaient un tour et qui s'en allaient. Un homme près d'elle dit alors : « Toujours leurs mêmes trucs, 5 minutes, toujours le même manège. » Von Teese a alors répliqué : « Moi j'en ferais des choses si j'avais 5 minutes. » Il s'avéra que l'homme en question était le propriétaire du bar et il l'engagea. Elle monta donc sur scène, vêtue d'une robe à crinoline sage avec corset et bas couture. Son striptease fut un choc pour le public, mais un choc salutaire. Dans la vie de tous les jours, où elle était maquilleuse, Von Teese expliquait son nouveau métier. Ses amis prenaient peur : « Dita... Tu n'as pas l'air d'une stripteaseuse ! » Elle se retournait alors, dans une envolée de jupons et elle répliquait : « De quoi a donc l'air une stripteaseuse ? » Les gens bégayaient « Euh... d'une... d'une.... » Alors, Dita leur envoyait un clin d'oeil et disait : « Pas les bonnes. »

Dita Von Teese in Bathroom

À l'âge de 19 ans, elle dansait dans un bar, et un client fixait ses chaussures. Il lui a demandé de venir près de lui et a examiné ses pieds. Il l'a ensuite massée pendant une heure, puis l'a payée. Il a ensuite ajouté : « Si ma femme savait ce que je viens de faire, elle serait plus en colère que si nous avions fait l'amour. » Dita a compris à cet instant la force du fétichisme et a commencé à l'exploiter.

Début 2006, Dita Von Teese a sorti un livre de photographies, L'art du glamour et du fétichisme (éditions Hugo), alliant images de pin-ups et bondage.

Dita Von Teese in Bathroom

Excentrique, Fashion, Pin Up, « burlesque », fétichiste, strip-teaseuse et mannequin, tant de mots qui caractérisent la belle Dita Von Teese. Aujouird'hui, elle a réalisé son rêve de petite fille : se produire sur la scène du mythique « Crazy Horse » avec son devenu célèbre numéro intitulé « The Bath ». L'épouse glamour du chanteur Marilyn Manson et égérie de grands noms de la mode (Jean Paul Gaultier, John Galliano ou Vivienne Westwood) est en interview...

Tu es vraiment inspirée par les Pin Up des années 50, même le rétro chic pourrait-on dire. Pour ton show au Crazy Horse, t'es tu inspirée d'icônes comme Candida ?

Oui et non... En fait, à l'époque, deux stars se démarquaient clairement dans le Strip Tease. Il y a avait effectivement Candida qui évoluait déjà au Crazy Horse, mais aussi Lili, qui elle était américaine. Ces deux femmes étaient des références pour moi, et c'est vrai que je me suis beaucoup inspirée d'elle dans mon travail. A cela, j'ai apporté la touche Dita Von Teese.

Ton show s'appelle « The Bath » (comprenez « Le Bain »). Peux tu nous en dire un peu plus sur ta discipline et son ton show en particulier ?

Le Strip Tease est vraiment une passion depuis toujours. Concernant mon show, c'est un Strip vraiment rétro, à l'ancienne, c'est-à-dire qu'il reste très classique. J'arrive avec pleins de choses sur moi et je me défeuille petit à petit. Une fois cette étape réalisée avec grâce, je me glisse dans mon bain de mousse, et là c'est le jeu qui commence...

Tu es un personnage excentrique, très glamour, avec une réputation fétichiste... Te fixes tu des limites dans ton travail ?

Bien sûr, on est obligé de se fixer des limites, sinon c'est du n'importe quoi... Il faut toujours laissé une part de mystère, donner l'envie aux gens de revenir voir les spectacles. Si tu dévoiles tout au premier coup, il n'y a plus d'intérêt. Le tout c'est de séduire petit à petit, lentement, il faut faire languir les gens. C'est ça qui est excitant aussi...

Quelle est ta relation avec le public ? Est-il toujours facile d'être dans la séduction ?

Non, c'est clair que ce n'est pas facile d'être dans la séduction... C'est un travail de tous les jours et je dois dire de longue haleine... Il y a des jours où tu n'as pas forcément envie de séduire, et pourtant c'est ton job. Tu dois toujours attirer les regards, c'est la chose la plus importante. Il faut également savoir gérer son public. Parfois, la foule est complètement hystérique alors il faut les calmer, ce qui n'est pas chose aisée. Tout comme il n'est pas simple dan le cas contraire. Si les gens sont calmes, il va falloir les exciter sévèrement...

Tu es danseuse, mannequin, icône fétichiste et tu te définis toi-même comme une artiste « burlesque ». Quelle est ta définition d' « artiste burlesque » ?

Le burlesque remonte aux années 30 aux Etats-Unis... Les artistes burlesques présentaient des show tournés vers le sexe et la séduction. Ce qui est intéressant c'est que cette notion b'a jamais eu de connotation graveleuse ou perverse.

Le Strip Tease est une discipline très confidentielle. As-tu cette volonté de la moderniser et de la rendre plus accessible ?

J'essaie toujours de moderniser mes shows, je suis dans une recherche constante d'innovation. Par contre je garde toujours en moi les racines du Strip, son côté profondément vintage. D'ailleurs, je dois dire que le « Crazy Horse » a également beaucoup évolué, et ça c'est bien. Mon show, « The Bath » est un vrai retour aux sources, je remonte le temps pour arriver au strip des années 60. En gros c'est un strip vintage avec une touche de modernité. Le spectacle est la connexion idéale avec ce qui se faisait dans le passé au « Crazy ».

Tu es également une égérie de la mode, notamment avec Vivienne Westwood qui a dessiné ta robe de mariage. Quel rapport as-tu avec la mode et les créateurs ?

J'ai toujours adoré la mode, mais seulement son côté excentrique, décalé. J'aime l'anti-conformisme de certaines personnes du milieu. Je déteste profondément l'aspect BCBG de la mode, mais après c'est une histoire de goûts.

Tu es la femme du très médiatisé et controversé Marilyn Manson. Il y a de quoi écrire un film sur votre vie... Le cinéma te tente t'il ?

Oui, je ne peux pas le nier, mais je préfère attendre encore un peu pour ne pas me brûler les ailes. C'est un métier difficile. Je veux me laisser le temps de la réflexion et surtout ne rien bousculer. J'ai toujours fait les choses par plaisir. Voir la suite...

 
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